/// COMMENT LUTTER ? | pyraledubuis

Différentes

méthodes de lutte

I) Régulation naturelle et prédateurs

Les températures peu froides de l’hiver 2015-2016 ont favorisé le surpeuplement de la pyrale, puisqu’elles n’ont pas tué des chenilles dans leur cocon. Cet été, les Français ont été envahis par cet insecte, et malheureusement, il n’y a pas de solution à mettre en place à grande échelle. Avec le temps, les prédateurs naturels et le manque de nourriture, la population de la pyrale va se réguler, un équilibre va s’installer, puisque la population d’un ravageur dépend de la ressource en nourriture. On parlera alors de point d’équilibre quand la nature se sera autorégulée.

Les spécialistes ne savent pas encore comment les buis vont réagir à ces défoliations, mais les risques qui y sont liés vont s’accroître, et une bonne partie de ces arbres risque de disparaître.

Néanmoins, les prédateurs sont freinés d'une part par les fils de soie tissés par les chenilles et d'autre part par le buis, qui contient des alcaloïdes, une substance toxique. En consommant et en vivant au contact du buis, les chenilles semblent concentrer ces substances jusqu’à devenir elles-mêmes toxiques. Les prédateurs naturels ne peuvent donc pas en consommer de grandes quantités.

En Asie, la région d’origine de la pyrale du buis, des prédateurs naturels (tels que les frelons asiatiques) régulent sa population. En France, et dans les pays occidentaux, il y a moins de prédateurs, non pas en terme d’espèces, mais en nombre d’individus régulateurs. Ainsi, le moineau domestique, la mésange bleue, la chauve-souris et la guêpe commune régulent tant bien que mal la pyrale du buis. Leur favorisation permet une régulation naturelle. Il n’est pas envisageable de favoriser la présence de la guêpe commune ou du frelon asiatique, puisque ce dernier a été décrété espèce envahissante en France.

II) Méthodes pour lutter

Il y a deux cas à distinguer : les parcs et jardins touchés par la pyrale, et les parcs naturels touchés par la pyrale. En effet, une lutte individuelle peut être envisagée pour limiter les dégâts de la pyrale dans des jardins, mais elle n’est pas suffisante pour de grands espaces tels que les parcs naturels. Dans ce cas, il est nécessaire de multiplier les moyens de lutte ou de recourir à l’épandage de produits divers, malgré la difficulté de pulvériser à grande échelle. Toutes les luttes sont complémentaires. Pour optimiser les chances de repousser la pyrale, il faut essayer le plus de méthodes possibles.

En 2014, ASTREDHOR (institut concepteur de recherche et

d'innovation au service des professionnels du végétal) et

Plante & Cité (association travaillant sur l’aménagement urbain et végétal) ont démarré un programme « SaveBuxus » visant à apporter des solutions concrètes permettant de lutter efficacement contre les bioagresseurs du buis. Seules trois méthodes de lutte sont testées dans SaveBuxus : le piégeage par phéromones, les agents entomopathogènes et les parasitoïdes oophages. Les résultats finaux de ce programme devraient être dévoilés d’ici 2017, mais des produits en étant issus, sont déjà commercialisés.

a) Lutte physique

Il est possible, pour les in-adeptes des pesticides de lutter de manière mécanique : il est envisageable d’enlever les œufs, les chrysalides, les chenilles manuellement et de couper les branches infectées, si les buis sont peu nombreux ou de petite taille. Il n’y a pas de risques, puisque les chenilles ne sont pas urticantes ; toutefois, il est toujours préférable de mettre des gants. Cette opération est à renouveler minimum une fois par mois. Si les buis sont plus grands, il est aussi possible de taper avec un bâton sur l’arbuste pour faire tomber quelques chenilles et des œufs, ou passer les buis au jet d’eau sous-pression, pour endommager les bioagresseurs.

Enfin, si une plante est touchée, il faut alerter le voisinage. C’est

avant tout grâce à des actions collectives que la propagation d’une

espèce envahissante peut être freinée.

Cette lutte biologique peut aussi être envisagée de mai à octobre,

lorsque des papillons de la pyrale du buis sont présents. Un filet

anti-insectes à mailles fines peut être installé sur tous les buis.

Le filet va protéger les buis sains qui ne sont pas encore infectés,

et fera aussi office de mise en quarantaine des buis infectés pour

éviter que les papillons aillent pondre sur les buis voisins.

Il est possible avec une bassine d’eau savonneuse et un néon par

dessus l’eau, d’attirer les papillons de la pyrale. À Choranche,

commune iséroise, certains habitants ont attrapé plus de 54kg de

papillons mouillés grâce à cette méthode artisanale et simple.

b) Lutte chimique

Les insecticides sont de puissants outils de lutte contre les insectes. Ils sont nocifs pour les insectes, mais peuvent aussi l’être pour l’homme…

Une des méthodes existantes se caractérise par la protection du buis pouvant être assurée par une lutte chimique aveugle. Cela consiste à répandre de fortes doses d’insecticides chimiques sans adapter les proportions à la quantité de chenilles ou de papillons de la pyrale. Cette lutte détruit tous les organismes vulnérables à la toxine, dont les organismes auxiliaires, et même si ceux-ci ne sont pas tués, ils ne peuvent plus s’installer et

jouer leur rôle de régulateurs. Cette méthode n’a jamais été testée et n’est pas

envisageable en France. Elle tuerait nombre d’autres espèces endémiques et

empêcheraient les moineaux ou autres espèces régulatrices de s’installer

(s’ils ne mourraient pas).

Il existe une autre méthode qui, comme précédemment, utilise les produits

chimiques : la lutte raisonnée. Elle consiste à réduire au maximum les doses, en

choisissant les produits les moins toxiques pour l’environnement, tout en tenant

compte des effectifs de la pyrale sur le terrain. Celle-ci est utilisée en France. On

parle d’insecticides contre la pyrale du buis avec comme molécule la

deltaméthrine ou la cyperméthrine par exemple. Les insecticides appelés Decis (couramment utilisés) en contiennent.

Cette méthode est préférable à la première, mais le traitement chimique en général reste à proscrire. En effet, il y aura toujours un risque que le traitement chimique, même adapté à la pyrale du buis, tue des auxiliaires tels que les guêpes communes. Ces insecticides nécessitent un contact direct avec la pyrale (insecticide de contact), or, beaucoup ne sont pas atteintes (car les chenilles sont lovées sous les feuilles ou sont au cœur du buis. De plus, ils sont dangereux pour la santé des personnes qui pourront fréquenter les jardins, notamment les enfants.

En outre, les insecticides ne présentent aucun avantage supplémentaire par rapport aux produits entomopathogènes (voir ci-dessous) ou les autres méthodes de lutte ; ils sont même moins recommandables.

c) Luttes biologiques et microbiologiques

Micro-organismes entomopathogènes

La lutte biologique, par utilisation de micro-organismes entomopathogènes, est une alternative très prometteuse aux insecticides chimiques pour assurer la protection des buis. Cela est possible grâce à l’ubiquité naturelle des agents microbiologiques dans les écosystèmes, leur grande variété, leur dissémination facile, leur spécificité d’action et aussi leur persistance dans l’environnement. Les micro-organismes utilisés en luttes microbiologiques et biologiques appartiennent à plusieurs taxons (catégories) : les virus, les bactéries, les microchampignons, les nématodes et les protozoaires.

Ils infectent leur hôte par ingestion, par la cuticule ou par les orifices et s’y multiplient. Cette infection cause des dommages par destruction des tissus, par septicémie ou toxémie et entraîne sa mort plus ou moins immédiate.

D’ailleurs, cette lutte est sérieusement étudiée dans le programme SaveBuxus. Voici deux micro-organismes permettant de lutter contre la pyrale du buis : le Bacillus Thuringiensis et le Beauveria Bassiana.

- Bacillus Thuringiensis (bactérie)

Bacillus Thuringiensis, ou BT, est l'insecticide le plus utilisé au monde en

agriculture biologique : il représente à lui seul près de 95% des

biopesticides. Découvert au début du XXème siècle et utilisé en agriculture

et en viticulture, le Bacillus Thuringiensis, est une bactérie aérobie

ubiquiste, c’est-à-dire naturellement présente dans le sol, l'eau, l'air et sur

le feuillage des plantes.

Le BT se présente sous la forme d'un bâtonnet de 5 μm de

longueur pour 1 μm de largeur.

Le traitement Bacillus Thuringiensis est un traitement biologique pouvant être utilisé pour attaquer la pyrale du buis en tuant les larves. La particularité du Bacillus Thuringiensis est sa capacité à synthétiser des cristaux protéiques. Ils s'avèrent mortels pour certaines catégories d’insectes (lépidoptères, coléoptères et certains diptères) et soi-disant inoffensifs pour les autres organismes vivants. Ces cristaux, composés de protéines sont ingérés par la larve lorsqu’elle mange une partie de la plante ayant subi la pulvérisation. Ils rencontrent dans l'intestin des insectes, un milieu alcalin qui entraîne la dissolution des cristaux et leur transformation en protéines toxiques. Ces protéines détruisent les cellules de la paroi intestinale de la larve : elles y creusent des trous. Il y a deux conséquences pour la larve : d’une part elle cesse de s'alimenter dans les heures qui suivent l'ingestion car le BT bloque sa mâchoire, et d’autre part, la flore intestinale de l'insecte et les bactéries BT se répandent dans l'organisme, entraînant une septicémie. La larve meurt en trois jours. De plus, même d’ici quelques années, la pyrale du buis ne pourra pas s’adapter à cette bactérie à force d’être en contact avec elle.

Les insecticides biologiques à base de Bacillus Thuringiensis s'achètent facilement en jardinerie. Ils se présentent sous la forme d'une poudre mouillable : il est conseillé de dissoudre 1g de poudre pour 1L d’eau. La solution doit être vaporisée sur l'ensemble du feuillage de la plante, et même à l’intérieur du buis, dès que les chenilles de la pyrale apparaissent. Il faut renouveler le traitement 8 à 10 jours plus tard, afin d'éliminer les larves issues d'une nouvelle éclosion.

La toxine étant détruite par les rayons ultra-violets, le produit a une rémanence très faible : il perd son efficacité quelques heures après sa vaporisation. Son principal inconvénient est donc qu’il ne peut pas être utilisé comme traitement préventif, mais son impact sur l'environnement est quasi nul.

Bacillus Thuringiensis est ainsi un allié de choix pour le jardinier désireux d'éviter les insecticides chimiques. Mais certains biologistes soutiennent que le BT peut influer sur la santé humaine…

- Beauveria Bassiana (champignon)

Le Beauveria Bassiana (ou B. Bassiana) est un champignon entomopathogène découvert en 1835. Depuis les années 1900, il est utilisé en agriculture comme biopesticide contre le papillon tueur de bananiers Paysandisia archon par exemple, et peut donc aussi être utilisé pour la pyrale du buis. Tout comme le BT, le B. Bassiana est ubiquiste. Ce champignon s’achète en préparation : il n’y a qu’à pulvériser sur le buis.

B. Bassiana produit des colonies cotonneuses blanches. Les

spores sont soutenues par de longs filaments en zigzag qui sont

des hyphes transparents ayant un diamètre de 2.5 à 25 μm.

Le B. Bassiana peut être utilisé pour attaquer la chenille et le

papillon de la pyrale du buis. Il est réputé constituer une

méthode insecticide sûre, mais certains insectes y sont naturellement résistants. La plupart des insectes vivants dans, sur ou à proximité du sol ont développé leur défense naturelle contre le champignon, mais de nombreux insectes aériens y sont sensibles, comme la pyrale.

Lorsque les spores entrent en contact avec le corps de l'hôte, elles germent sur celui-ci et pénètrent l'intérieur du corps, tuant finalement l'insecte en 5 jours maximum en l'utilisant comme source de nourriture. Une moisissure blanche se développe sur le cadavre, produisant de nouvelles spores. La maladie causée par le champignon est la muscardine blanche. L'insecte contaminé véhicule le champignon lors de son déplacement jusqu'à sa mort.

Ainsi, le mode d'infection de B. Bassiana se divise en quatre

étapes distinctes qui sont l'adhésion, la germination, la

différenciation et la pénétration.

L’adhésion est caractérisée par l'attachement des spores

à la peau ou la cuticule (couche externe) de l’insecte grâce à

des forces électrostatiques. Ensuite, il y a production d’un

mucilage (substance collante) qui va modifier la cuticule ou

la peau pour préparer la germination. Alors, il y a

développement des spores : c’est la germination. Puis vient

la différenciation, une étape consistant à la production

d’appressorium, une structure servant à ramollir la cuticule, et donc à favoriser la pénétration. Pour finir, la pénétration consiste à la colonisation de l’hôte. Celle-ci se fait lorsque le champignon parvient à surmonter les mécanismes immunitaires de l'insecte.

Le microchampignon entomopathogène B. Bassiana est un agent de lutte très intéressant du fait qu'il peut infecter l'hôte par ingestion ou par simple contact, contrairement au BT. Ce mode d’action particulier rend les stades de larve et de papillon sensibles. De plus, les spores du B. Bassiana lui permettent une meilleure persistance dans l’environnement que le BT.

Ce champignon entomopathogène n’est pas toxique pour l’homme, mais il est à craindre pour certaines espèces d’insectes du fait de sa virulence.

Pièges à phéromones

Les produits chimiques peuvent être utilisés sainement pour une lutte biologique, comme dans le cas des pièges à phéromones.

Ces pièges sont conçus pour attraper tout type de papillons, ce qui leur assure la mort. Si un certain nombre de papillons d’une espèce meurent une année, l’année suivante il y aura moins de chenilles de cette même espèce. Pour les attirer, il faut placer des phéromones dans le piège : ces phéromones attirent soit les mâles, soit les femelles, et permettent de cibler une espèce en particulier. Pour la pyrale du buis, il est conseillé de mettre les pièges à phéromones le plus haut possible, sur un buis d’avril à novembre.

Il existe différents types de pièges : les pièges à plaque engluée (1), les

pièges avec eau, sel et mouillant (2) et les pièges avec réceptacle (3). Le

fonctionnement de chacun d’entre eux est simple.

Le piège à plaque engluée attire le papillon et le colle sur une surface

engluée contenant les phéromones.

Le piège à eau, sel et mouillant attire le papillon et le noie dans l’eau

contenant les phéromones grâce à un système d’entonnoirs qui ne le laisse

pas repartir. Il nécessite du sel pour limiter l’évaporation de l’eau et un

mouillant (type liquide vaisselle) pour conserver les phéromones

longtemps et mieux immobiliser le papillon.

Le piège avec réceptacle attire les papillons dans un boîtier ou un sac en

plastique grâce à un système d’entonnoirs et ne le laisse pas s’échapper.
Ainsi, le papillon est pris au piège et meurt.

Des études sur ces pièges ont été faites par Phytoma (magazine) en 2014 :

les pièges à plaque engluée sont presque inefficaces.

Il existe des pièges à phéromones conçus pour lutter contre les papillons

de la pyrale du buis. Le piégeage par phéromones est étudié dans le

programme SaveBuxus. D’ailleurs, un produit en étant issu est déjà

commercialisé : Buxatrap (4). Il s’agit d’un piège à phéromones avec

réceptacle qui fonctionne avec deux capsules de phéromones (au lieu d’une

généralement) pour une utilisation optimale. La première capsule, située

sur le chapeau du piège, attire les papillons et les précipite dans la partie

translucide (réceptacle) grâce à un système de passages de plus en plus

étroits (effet entonnoir). Celle-ci contient la seconde capsule de

phéromones. Piégés, les papillons tournent autour de la seconde

capsule jusqu'à épuisement. Le modèle de phéromones fourni

avec est le Pherodis Cydalima perspectalis. Il est efficace deux mois

et attire les papillons mâles. Buxatrap est un piège jugé très

efficace. C’est d’ailleurs pour cela que ce piège a été commercialisé

avant la fin du programme SaveBuxus en 2017.

(1)

(2)

(3)

(4)

d) Parasitoïdes

Les partenaires du projet SaveBuxus ont étudié les parasitoïdes de la pyrale du buis. Ils se sont plus particulièrement intéressés aux parasitoïdes oophages de celle-ci, sachant qu’il existait déjà une espèce de parasitoïdes oophages pour sa cousine la pyrale du maïs. De plus, aucun autre type de parasitoïde tuant la pyrale du buis n’a encore été découvert.

Les parasitoïdes étudiés sont les trichogrammes. Il s’agit de microguêpes parasitoïdes ayant pour hôte des lépidoptères. Elles appartiennent à l'ordre des micro-hyménoptères. Aujourd’hui, les trichogrammes sont largement utilisés comme moyen de traitement à grande échelle, comme par exemple en Amérique latine avec 30 millions d’hectares traités par an.

Les trichogrammes sont des parasitoïdes oophages : ils s’attaquent aux œufs en y pondant dedans. Cela entraine non seulement la mort des lépidoptères, mais peut aussi entrainer la reproduction des trichogrammes car ceux-ci se sont nourris de l’insecte ! Si le trichogramme s’est développé dans l’œuf de pyrale et s’il en est ressorti vivant, on parle de parasitisme. Si le trichogramme a simplement tué la pyrale, on parle d’avortement.

Le but de SaveBuxus était de trouver les souches de trichogramme les plus parasitaires de la pyrale du buis. Pour ce faire, les biologistes ont laissé pendant 72 heures des femelles trichogrammes de différentes souches pondre sur des œufs de pyrale du buis dans les mêmes conditions. Malheureusement, les résultats de cette expérience seront dévoilés fin 2017, mais le magazine Phytoma l’a reproduite en juin 2015. Voici les résultats :

Pour des raisons de confidentialité, les souches de trichogrammes sont représentées codées. Nous pouvons voir que globalement, 5 souches se démarquent des autres, ce qui est très prometteur.

Dans la Drôme, à Livron, une entreprise de recherche et de production de solutions alternatives pour la protection des plantes et des denrées a déjà trouvé une souche de trichogrammes très efficace sur la pyrale du buis (90% d’avortement ou de parasitisme). Cette entreprise s’appelle Biotop. Elle commercialise déjà sa trouvaille en

jardinerie et sur internet, qu’elle a nommé

Trichotop Buxus. Les diffuseurs de

trichogrammes sont en carton et permettent à

ces derniers d'être protégés des autres

insectes et des intempéries. Ces diffuseurs

sont à placer simplement sur une branche de

buis lorsque les papillons apparaissent et sont efficaces pendant 2 semaines. Il est conseillé de les mettre bien en profondeur dans le buis pour une efficacité et une invisibilité optimale et de répéter l’opération deux semaines plus tard. En plus d’être sélectionnés, testés et produits en Drôme, efficaces à 90% et discrets, les trichogrammes disposent d’autres atouts :

-Simples d’utilisation

-Respectueux de l’environnement

- Parfaitement adaptés à l’utilisation en zones sensibles (parcs, espaces verts...)

-Abordables financièrement

-Sont compatibles avec Bacillus Thuringiensis

Ainsi, en tuant la pyrale du buis, les trichogrammes se reproduisent et permettent de stopper l'évolution de cet insecte. Cependant, l'INRA déclare que ce produit n'en serait qu'au stade de prototype, contrairement à ce que dit Biotop.

Action du trichogramme contre la pyrale du buis

Dans cette vidéo, les trichogrammes luttent contre la pyrale du maïs, mais le fonctionnement est le même contre la pyrale du buis.

Nous pouvons résumer cet ensemble par par un tableau :